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Master pro MAAAV (Musiques Appliquées Aux Arts Visuels)

La véritable histoire du "chapitre 1" du master professionnel de 2007 à 2015

Ce site web n'est pas le site officiel du master pro MAAAV, mais le site historique du diplôme.
La présente page raconte la véritable histoire du "chapitre 1" du master pro MAAAV : la création du diplôme, les années de construction... de 2007 à 2016.

1- La création du diplôme

1991 : BM (Bertrand Merlier) réalise son premier spectacle multimédia (images, lumières, musique) : O Houenouho (Commande d'état (DRAC Rhône-Alpes), de l'UNESCO et de THELEME CONTEMPORAIN).
1991 – 2015 : BM réalise de nombreux spectacles ou performances musique & images (en France ou à l'étranger), de nombreuses musiques pour des vidéos, des installations visuelles et sonores, gagne plusieurs prix et résidences, joue de l'échantillonneur en ciné-concert…

2003 : Fort de ces expériences, BM monte le premier dossier d'une licence dédiée aux arts musicaux en relation avec le multimédia. Refus du dépt. Musique.
2004 : BM monte le second dossier. Nouveau refus du dépt. Musique.
2006 : BM monte le dossier du futur master pro MAAAV (Musiques Appliquées Aux Arts Visuels), avec le soutien de Gérard Streletski (directeur du dépt. Musique) et du doyen Reynaud.
BM propose alors une bipolarité pédagogique et artistique : musique instrumentale et électroacoustique et fait appel à JMS (Jean-Marc Serre).
2006 : BM réalise un site web de présentation du MAAAV (maaav.free.fr) et organise le recrutement par email.

2007 : Création et ouverture du master pro MAAAV. Avec 2 étudiants de Lyon2, 6 étudiants français et 2 étrangers ayant vu le site web.

2- Recrutement

2007 : BM conçoit l'épreuve de recrutement (une image à mettre en musique). Cette épreuve est conçue (par ordre d'importance) en premier lieu comme un test de créativité, en second lieu comme un test de compréhension des relations son-image, en troisième lieu comme un test de compétences à la fois dans le domaine instrumental et dans le domaine de l'habillage sonore et des techniques audio.
Peu à peu, JMS transforme cette épreuve en un « test d'écriture instrumentale » et impose ce critère de sélection comme prioritaire.
Depuis 2 ou 3 ans, le dévoiement des critères de sélection est à l'origine de troubles (insatisfaction des étudiants), dans la mesure où le public recruté ne correspond plus à l'essence de la maquette (bipolarité, créativité au service de l'image). Bon nombre d'étudiants recrutés sont totalement débutants et incultes dans les domaines de la musique électroacoustique ou des techniques de studio, ce qui n'est pas concevable à un niveau master.

3- Atelier ciné-concert 2008

BM introduit dans la formation l'atelier ciné-concert : 3 jours de pratiques collectives destinées à mettre un film en musique (encadré par BM et son trio de ciné-concert : USB-Sax). L'usage de synthés, échantillonneurs, instruments électriques et la réalisation de bruitages étaient obligatoires.
Vers 2011, JMS intervient dans cet atelier, s'empare du concept. À partir de 2013, ce ciné-concert devient purement instrumental. BM sert le café, tire les câbles, branche la sono, range les chaises…
2010 : le MAAAV organise des ciné-concerts et travaille ainsi avec divers ensembles lyonnais. BM réclame un travail instrumental et sounddesign. JMS s'arrange à chaque fois : pour ne pas informer des dates de répétitions, pour déclarer que les musiciens ne sont pas prêts à jouer avec cette contrainte, etc.

4- Création musicale au Musée des Beaux-Arts

2009 : BM intervient au Musée des Beaux-Arts de Lyon avec 4 ou 5 étudiants du MAAAV ;
Durant 2 ou 3 ans, une grande partie des projets seront soit mixtes, soit avec des instruments électriques (Juju, sa guitare électrique et ses petites cuillères, Lulu au sampler, Vincent : saxophone et électro, Cécile avec son installation électro…)
Vers 2012, JMS intervient dans cette manifestation, s'empare du concept, offre aux étudiants de travailler avec des ensembles instrumentaux pur jus.

À partir de 2013, les CMD deviennent purement instrumentales.

5- Concours de composition de musique de film d'animation

2010 : En visite au Festival d'Annecy, BM propose de monter un concours de composition de musique de film d'animation (CIMFA 2011) et prend contact avec les responsables du Festival. L'accueil est positif. L'idée était évidemment de produire des musiques mixtes (en respect avec la bipolarité du MAAAV). Le montage de cette manifestation repose en partie sur Thélème Contemporain (l'assoc. soutenant le travail artistique de BM) qui obtient le soutien financier de la SACEM. JMS refuse les musiques mixtes, s'empare de l'idée… et transforme CIMFA 2011 en concours de composition instrumentale. JMS refuse même l'idée d'une rubrique musique électroacoustique – sounddesign.
Hélène Planel (présidente de Thélème Contemporain et porteuse du financement SACEM) est obligé de se fâcher avec JMS afin de maintenir la rubrique musique électroacoustique – sounddesign.

CIMFA 2013, JMS déclare (je cite) : « cette année, on s'emmerde pas avec l'électro ». CIMFA 2013 est un concours purement instrumental

6- Les stages

201X : Le semestre 2 (12 semaines en M1 et en M2) est une longue période où les étudiants doivent acquérir leur autonomie. Un encadrement pédagogique est nécessaire afin d'éviter des dérapages de natures diverses.
BM met en place une procédure de suivi des stages informatisée (fiches de suivi en Word-PDF, puis questionnaire Googleform, puis base de donnée en ligne développée spécifiquement à cet effet, en début, milieu et fin).
JMS finit par court-circuiter ces procédures en faveur d'un avis « impressionniste et personnalisé ».

7- Equilibre entre Musique instrumentale & SoundDesign

201X : BM réclame des exercices en commun (musique instrumentale & sounddesign), des corrections d'exercices en commun, afin que chacun comprenne l'autre et que la bipolarité (musique instrumentale & sounddesign) soit respectée. En vain. Impossible d'obtenir la moindre info à l'avance.

2012-15 : BM constate à maintes reprises la médiocrité en matière d'habillage sonore et de respect des techniques de studio d'une bonne partie des travaux des étudiants présentés en public.
BM réclame à JMS d'être associé à la préparation de ces travaux ou au minimum de pouvoir jeter une oreille avant leur rendu public. En vain.

Note : L'habillage sonore étant fixé sur le film et lié de façon précise aux images, celui-ci doit impérativement être réalisé en premier lieu. La musique instrumentale possède plus de souplesse dans sa structuration et doit être composée dans un second temps. Dans la réalité, cette organisation du travail est sans cesse bafouée dans les exercices donnés par JMS (et LPG) et la moitié des réalisations ne comportent pas d'habillage sonore.

La fin d'une aventure...

2009 : BM fait entrer le MAAAV au sein d'Imaginove ;
Quelques années plus tard, JMS prend en main Imaginove.
En 2013-14, BM est exclu des échanges d'emails et des décisions (sous prétexte que cela fait des emails envoyés en double).

2013 : JMS s'empare de la gestion du budget, de la gestion des heures, de l'emploi du temps… en court-circuitant BM, en décidant seul, en désinformant, en mettant devant les faits accomplis.

2015 : BM se retrouve spolié de tout et dans un diplôme dont les objectifs sont complètement dévoyés. Ce contexte ne me permet plus de travailler correctement et sereinement. Les nombreuses tentatives de concertations (écrites ou orales) ont avorté par refus de toute discussion ou tout débat (« moi, je n'ai aucun problème », « Ah ! ça il est hors de question qu'on en discute, car j'ai décidé ! »).

2014 : JMS a déclaré que son objectif était (je cite) « que le MAAAV concurrence et dépasse les deux classes de musique à l'image des deux CNSMD ».

Conclusion : Une formation universitaire n'a rien à voir avec une classe de composition (instrumentale) de conservatoire.

Pour moi, un master est un diplôme « tout-terrain », destiné à un public large (et non pas élitiste), devant offrir une ouverture d'esprit, des méthodes de travail les plus diverses et les plus variées possibles afin de permettre à l'étudiant de s'adapter à la richesse d'un monde en mouvement, permettant de tester le déséquilibre et la nouveauté, d'apprendre à se construire ou à se reconstruire, d'apprendre à apprendre, explorer l'inconnu, découvrir et se découvrir, innover, créer… Les objectifs et méthodes du master pro MAAAV n'ayant plus rien à voir avec une formation universitaire, ni avec les véritables demandes de la profession, j'ai décidé de quitter (certes... un peu poussé par les circonstances...) le diplôme que j'avais créé en 2007.

B. Merlier Déc. 2015